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« Dans l’Histoire, aucun mur n’a jamais rien arrêté » : l'exil selon Ljubisa Danilovic [FISHEYE]

Article écrit par Pablo Patarin pour Fisheye Magazine, Novembre 2022.


Il y a près de quinze ans, Ljubisa Danilovic a découvert un homonyme monténégrin ayant migré vers les États-Unis au début du 20e siècle à bord du Georgia. Au travers d’un récit épistolaire et d’une écriture photographique sobre, l’artiste nous raconte l’histoire fictive de cet autre qui porte son nom. Un prétexte pour évoquer l’universalité de l’exil d’hier comme d’aujourd’hui, ainsi que sa propre identité.


Fisheye : D’où part l’idée de cet ouvrage ?

Ljubisa Danilovic : J’ai découvert cet homonyme il y a quinze ans, sur un site recensant les passager·es parvenu·es à Ellis Island au moment de leur migration aux Etats-Unis. Il avait dix-neuf ans au moment de son arrivée outre-Atlantique. Il était ouvrier, savait lire et écrire et n’avait pas un dollar en poche. Ce qui m’intéressait, ce n’était pas sa petite histoire, mais plutôt de partir de son récit pour aller vers quelque chose de plus universel. J’ai voulu instaurer un dialogue fictif avec lui, pour mettre en perspective son exil et la situation actuelle des migrant⸱es qui traversent l’Europe d’Est en Ouest en empruntant une route quasi-parallèle à celle qu’il a pu prendre à l’époque. Instinctivement, en découvrant cet homonyme, je me suis dit qu’il y avait une transposition possible.


L'article est à découvrir en intégralité à ce lien.



© Ljubisa Danilovic

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